De l'enregistrement Janis Rainer
Paroles
MANU MILITARI
Ils prirent d’assaut notre liberté,
La gardèrent embastillée,
La guerre des classes allait s’achever,
Nous étions les beaux leurrés.
Puis nos printemps redoutèrent l’hiver,
D’Alep, Tripoli jusqu’au Caire
Du poing baissé au pouce levé
Nous étions Zuckerberguisés.
Ce n’était d’abord qu’un bruit qui court,
Des murmures sourds en chants mués,
Entends comme ils parlent forts
A mesure qu’ils comptent leurs morts.
Dans le temps qui nous est facturé
Nous apprenons aussi à marcher,
A être tout à coup plus que debouts
Jusqu’au bout de la nuit.
Souffles courts,
Deux corps qui s’achèvent,
Que fait donc la relève?
Que nous lâchions nos tours.
A genoux,
Plus moyen de se faire la belle,
Nous remisons tous nos ailes,
Pour une poignée de clous.
La rue crève
De se frayer un chemin,
De faire avenue son destin,
Prête pour tous ses rêves.
Rois et rênes
Lâchent du lest et du pain,
Petits monarques du dédain,
Même les étoiles ont fui
Jusqu’au bout de la nuit.
Ils prirent d’assaut notre liberté,
La gardèrent embastillée,
La guerre des classes allait s’achever,
Nous étions les beaux leurrés.
Puis nos printemps redoutèrent l’hiver,
D’Alep, Tripoli jusqu’au Caire
Du poing baissé au pouce levé
Nous étions Zuckerberguisés.
Ce n’était d’abord qu’un bruit qui court,
Des murmures sourds en chants mués,
Entends comme ils parlent forts
A mesure qu’ils comptent leurs morts.
Dans le temps qui nous est facturé
Nous apprenons aussi à marcher,
A être tout à coup plus que debouts
Jusqu’au bout de la nuit.